La Martinique, reconnue par l’UNESCO comme Réserve mondiale de biosphère, déborde de richesses terrestres et marines. C’est dans ce cadre exceptionnel que la Flamme Olympique va illuminer la diversité, les trésors et les personnalités emblématiques de l’île, telles que Aimé Césaire. Le voyage de la Flamme débutera au sommet de la Montagne Pelée, où elle sera allumée à l’aube, symbolisant un nouveau commencement.
Le premier arrêt de la Flamme sera au Lamentin, le cœur économique de l’île et sa deuxième ville en termes de population.
Elle se dirigera ensuite vers Le Robert, traversant la Passe de l’Écurie, un étroit passage marin, rendant hommage aux yoles, embarcations traditionnelles martiniquaises. La Flamme visitera par la suite Sainte-Marie et Saint-Esprit, avant de passer par Saint-Pierre, surnommée « la petite Paris des Antilles » pour son histoire riche mais tragique, marquée par l’éruption de la Montagne Pelée en 1902. Le parcours inclura des lieux clés comme l’Ancien Théâtre et le Mémorial de la Catastrophe de 1902.
Le voyage continuera à prendre de l’altitude avec une étape au Morne Larcher, dans la commune du Diamant, et se poursuivra jusqu’au Cap 110, un mémorial dédié à l’histoire de l’esclavage.
La journée se conclura à Fort-de-France, point d’arrivée de la Flamme après son voyage transatlantique, débuté sur le Maxi Trimaran Banque Populaire XI. À Fort-de-France, la Flamme passera d’abord par le complexe sportif Louis Achille, avant de se rendre au Lycée Schoelcher, où Aimé Césaire a laissé son empreinte en tant qu’étudiant et enseignant. Le parcours se poursuivra devant la cathédrale Saint-Louis, avant de faire escale à l’Espace Muséal Aimé Césaire, puis à la bibliothèque Schoelcher, et au Musée départemental d’Archéologie et de Préhistoire.
La Flamme terminera sa route au parc La Savane, un lieu prisé pour sa végétation luxuriante et son ambiance relaxante, avant de rejoindre le Malecon pour la cérémonie de clôture. Cette journée sera ponctuée d’animations diverses et se terminera par l’allumage du chaudron lors du dernier relais, symbolisant l’unité et la continuité des valeurs olympiques sur cette île vibrante.